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Ventilation non invasive (VNI)

Une augmentation du nombre de patients sous ventilation mécanique à domicile est à prévoir en France dans les années à venir. Cette évolution prévisible serait liée à la progression de pathologies comme la BPCO et le SOH (en rapport avec l’augmentation de l’obésité) ainsi qu’au développement de la prise en charge des maladies neuromusculaires.

Situations cliniques relevant d’une possible VNI

L'indication d'une ventilation mécanique à domicile repose sur l’hypercapnie, un des principaux marqueurs de l’hypoventilation alvéolaire.

Principales situations cliniques dont le stade évolutif conduit à une insuffisance respiratoire chronique hypercapnique et susceptibles de relever d’un traitement par VNI.

Indications de prise en charge selon la LPP

La VNI est prise en charge dans les indications figurant dans l’actuelle LPP selon la durée de prescription quotidienne (mois de 12 heures ou au moins 12 heures)

  • syndrome restrictif ou mixte en hypoventilation alvéolaire, sous réserve que des contrôles gazométriques aient été faits avec et sans ventilation.
  • à titre palliatif, en cas de syndrome obstructif ne pouvant être sevré totalement du ventilateur à la suite d'une décompensation aiguë ou en cas d’aggravation progressive de la maladie (mucoviscidose).
La prochaine LPP devrait s’appuyer
sur de nouveaux critères définis par l’HAS en 2013

Patients atteints d’insuffisance respiratoire chronique avec hypoventilation alvéolaire caractérisée par une hypercapnie 

  • PtcCO2 (pression transcutanée du dioxyde de carbone) nocturne > 50 mmHg ; et/ou d’une PaCO2 (pression partielle artérielle du dioxyde de carbone) diurne > 45 mmHg.
  • En cas d’échec de l’oxygénothérapie de longue durée dans la BPCO avec signes cliniques d’hypoventilation, PaCO2 > 55 mmHg et hospitalisations fréquentes pour exacerbations.